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Le blog de fredanik 1ers voyages de plusieurs mois : l'Afrique ! avant l'Amérique...

Mauritanie, Maroc : le retour !

fredanik

Nous les aurions vus à la boucherie comme ça avant de les manger, les pieds de chameau auraient sans doute été moins bien digérés...

Dès le 1er matin de notre retour au Maroc, enfin dans le Sahara Occidental, c'est la pluie et le froid qui nous accueillent. Le vent ne fera que forcir les jours suivants, et au milieu de toutes ces dunes, nous vivrons sous le règne du sable qui s'infiltre partout : dans le fourgon, le lit, nos oreilles, nos bouches...

Nous devrons même nous abriter dans des endroits pas trop glamour...

Malgré tout, nous essayons de ne pas abandonner nos balades, le long des falaises quand la tempête se calme un peu

ou dans les lagunes.

A Tarfaya (Cap Juby pour l'aéropostale), où St Exupéry a été chef d'escale,

l'armée nous a obligés à nous regrouper pour la nuit en ville – plages en zone rouge, trop facilement accessibles pour les migrants.

Cela ne nous empêchera pas, et malgré la tempête de sable, de les voir marcher, démunis de tout, au bord de la RN1.

Pour nous, bien que ce ne soit pas ce que nous cherchions, cette nuit en ville nous a permis de vivre l'animation du soir, et de voir femmes et enfants dans les rues...

(Pas de photo cause tempête de sable!!!)

Le temps s'améliorant, nous rejoignons l'oasis de Ouin Medkour

qui, pour nous, rivalise avec Terjit dans le classement des endroits les plus beaux de la planète (que nous connaissons, bien sûr!).

Nous y établirons notre camp de base pour plusieurs jours.

Nous essayerons de rejoindre un dernier site de peintures rupestres. C'est sans doute le manque d'animaux sauvages dans la nature qui nous pousse à les rechercher sur la pierre !

Pour trouver la piste, nous devrons souvent nous renseigner, d'abord auprès d'un Sahraoui,

puis d'un chauffeur qui travaille à la construction de la route.

Nous donnerons biscuits et lunettes à un jeune.

Dès que nous retrouvons la piste, nous tombons sur des ornières profondes et des pierres coupantes.

Après une demi-heure, nous nous rendons compte que nous n'avons fait que 3 km sur les 50 (100 A-R) pour atteindre les peintures.

Deux choses s'imposent : petite balade et demi-tour !

Au retour, les nouvelles allant vite, pas besoin de parler arabe ni amazigh (berbère) pour comprendre qu'il réclame ses lunettes !

Avant de rentrer à Ouin Medkour, balade de 2h au-dessus du lac

bien rempli par les pluies récentes.

Lors de notre dernière journée à Ouin Medkour, qui a bien profité de la pluie aussi,

nous nous baladons presque 3h au milieu d'une multitude de formes et de couleurs surprenantes.

Nous verrons de nombreux oiseaux (au fait, au sud de la Mauritanie, nous avons oublié de parler des nuages de cigognes, des flamants roses, des tisserins, des guêpiers et des huppes fasciées qui viennent peut-être passer l'été chez nous...).

De retour à notre campement,

c'est toujours avec beaucoup d'émotion

que nous vivons ces rencontres-là !

L'éleveur marche avec sa chamelle, son chamelon (il a encore le cordon ombilical qui pend!) et 3 dromadaires tandis qu'un jeune pousse les chèvres et les moutons dans l'herbe tendre de l'oued.

Nous avons du mal à nous arracher de cet endroit mais il faut bien avancer...

Guelmine : il suffit de regarder dans nos assiettes pour savoir quel jour nous sommes !

Les heureuses rencontres, lors des bivouacs dans les coins perdus...

Nos stoppeurs du jour

nous rempliront une bouteille d'eau miraculeuse... dont nous attendons toujours les effets !

Sidi Ifni (où il y a plus de touristes que de locaux : tant mieux pour l'économie!).

Terminus pour nos stoppeurs.. et vous voyez enfin le résultat de l'eau miraculeuse sur fred !

Alors que Ouarzazate et même Zagora croulent sous une neige exceptionnelle, nous profitons de la météo

et des paysages magnifiques de la côte.

Pendant que fred vole à Oukane (Aglou), anik est invitée à boire le thé

et à manger la galette.

Balade quotidienne parmi les tentes (de + en + rares)

et les fleurs qui profitent de la pluie abondante des jours précédents.

« Chameau Tiyota »

Nous redescendrons à notre campement d'Aglou Plage où fred s'amuse comme un fou avec son parapente

entre océan, dunes et falaises.

Nous prenons aussi le temps de nous balader

bien que l'activité de la semaine soit dédiée au parapente

seul ou avec des parapentistes (re)trouvés, Polonais, Belges...

mais toujours en bord de mer.

Changement d'ambiance : altitude 1750m,

il fait froid et nous sommes seuls !

Nous avons abandonné les touristes pour retrouver les gens du pays.

Samedi après-midi, nous prenons en stop un collégien qui a encore 30 km à faire depuis là où le bus scolaire l'a déposé.

Bivouac à côté de chez lui, dans les amandiers en fleurs.

Les passages de gués se font dans l'oued après les dernières pluies torrentielles.

A partir de maintenant,

nous avancerons de bivouacs

en bivouacs que nous affectionnons particulièrement (ici, Taftchena).

Et nous arrivons encore à faire des découvertes !

L'incontournable « Fer à cheval » avant Rissani

avec ses paysages connus

et ses rencontres imprévues !

Arrêt technique au souk de Rissani

où les véhicules

sont bien rangés

et où nous commandons une pizza berbère !

Et ça continue ! Ouled Ali,

Bouarfa, chott Tigri (dans des conditions terribles à cause des pluies!)...

et nous sommes déjà à Ceuta où nous reprenons le bateau.

La remontée de l'Espagne se fera avec un temps mitigé mais nous essayerons quand même de revoir « notre » lynx qui fut une des plus grosses émotions de notre voyage.

(Maison du Parc d'Andujar)

En conclusion, des tas de changements nous ont frappés : + de femmes dans les cafés restaurants, mais elles travaillent toujours autant ! Le réseau routier a progressé, même si des pistes sauvages et tranquilles tendent à disparaître. De moins en moins de nomades sous la tente. Mais + d'enfants scolarisés ! De moins en moins de bergers et de troupeaux. De très nombreuses plantations partout...

Bref, le Maroc est un pays en plein développement et nous avons rencontré plusieurs jeunes nés en France revenus créer leur propre entreprise au Maroc !!!

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