Maroc, sud et extrême sud !!!
Nous nous sommes quittés alors que nous partions pour les dunes de M'Hamid.
Même si nous savons que le sable n'est pas loin, anik en a marre des cailloux. Dès que nous voyons une petite oasis, nous y passons une après-midi de détente :
farniente, pétanque...
et quand même un sommet pour fred !
Juste après avoir repris la route, et avant le bivouac,
encore une rencontre qui marque !
Et, si c'est « flouze » qu'elle demandait, elle repartira avec un paquet de thé et un grand sourire !
Encore une bonne nuit sous les palmiers avant Zagora.
Très souvent, nous tombons sur des parties, ou carrément des villages entiers désertés.
Mais c'est rare de voir un si bel ensemble de kasbahs abandonné ! Le manque d'eau ?
A Zagora, le téléphone arabe marchant bien, tout le monde sait que nous cherchons à manger un couscous. Une dame s'empresse de nous en préparer un.
Et, devant notre air réjoui, elle se fait prendre en photo, avec le couscous et nous, avec son téléphone !
100 km plus loin, nous traversons, sans nous arrêter, le village de M'Hamid où nous avons passé de nombreux très bons moments, pour nous empresser de nous ensabler dans les premières dunes de Chegaga !
Rituel : dégonflage, pelletage, poussage, avec évidemment l'aide de charmants Marocains !
Le service rendu nous coûtera, à leur demande, des canettes de bière... grecque !!! Réveillon oblige !
Le lendemain matin 1er janvier, nous ne traînons pas car le vent de sable s'est levé.
Nous reprenons la route plein ouest et, en fin d'après-midi, un petit ensemble de dunes orange nous tend les bras pour le bivouac.
Mais cette fois, ce n'est pas avec le fourgon que nous aurons des problèmes dans le sable !
C'est entre dunes et cultures que nous bivouaquons.
Non seulement, ce jeune agriculteur et ses sœurs
nous expliqueront leurs nouvelles techniques, nous feront goûter leurs petits pois, mais ils seront très actifs lors de la recherche du téléphone de fred perdu dans le sable pendant la balade !
Improbable mais vrai : nous retrouverons le téléphone à l'endroit où la photo ci-dessous a été prise !
Clin d'oeil à Choupette qui en a eu si souvent plein les pattes !!!
Foum Zguid : arrêt incontournable ! Hammam, et petit restau où le cuisinier reconnaît le tupperware qu'anik lui tend pour les rations à emporter ! (ce que nous faisons souvent, quand c'est bon, même avec les tajines!!!)
Nuit africaine...
Notre entêtement à vouloir toujours prendre des itinéraires nouveaux nous conduit parfois à subir des pistes désastreuses, mais quels paysages !!!
Nous traversons rapidement le Maroc touristique à Tafraout et reprenons une petite route de montagne parmi les jolis villages authentiques
pour rejoindre, via Tiznit, l'océan à Aglou Plage.
Bivouac sur les magnifiques falaises au-dessus de l'océan, où l'on pratique le parapente...
Nous attendrons 2 jours
le vent qui ne permet rien de plus que du gonflage.
Lors d'une balade,
anik parlera avec des moniteurs qui nous conseillent d'aller sur les collines d'Aglou, à Oukane,
où nous ferons de magnifiques rencontres,
de magnifiques balades,
et fred de magnifiques vols !
Le dimanche matin, le gardien du futur hôtel, près du décollage parapente, nous offre un pain et 2 oranges pour s'excuser du bruit que des jeunes ont fait pendant la nuit, bien qu'il n'y soit pour rien ! De notre côté, nous lui offrons un pot de confiture maison.
Après ce break de 4 jours au bord de l'océan, notre dernier projet, avant notre descente vers la Mauritanie, est la recherche de gravures rupestres.
En partant pour le ravitaillement, à Tiznit, nous prendrons 2 dames d'Oukane en stop.
Gasoil, supermarché, marché couvert.
Tajines, sur place et à emporter, à Bounaamane.
Sur la route de Foum el Hassan, nous voyons un superbe renard : quelle chance, c'est si rare ici !
A l'instar de nos cartes routières, le guide qu'A-Claude nous a donné a plus de 20 ans !
Si plus rien ne correspond à la réalité des infrastructures routières, les informations fournies (villages et oueds) nous ont quand même permis, avec en plus notre réflexion, de trouver 2 sites rupestres exceptionnels dans l'oued Tamanart.
L'accès à ces gravures nous permet de voir un 2ème renard : attention à l'over-dose ! Mais surtout, l'accès est risqué car toujours en hauteur sur des falaises.
Le 1er site nous donne en plus l'occasion de traverser le labyrinthe des ruelles couvertes et sombres de la kasbah d'Aït Herbil.
A Tamessoult, après le repas,
et la visite de 4 jeunes à moitié rassurés,
ce sont à nouveau les jumelles qui nous permettront de localiser le site.
Malheureusement, c'est, paraît-il, des locaux qui détériorent ce patrimoine.
Mais le temps aussi...
Nous retournons bivouaquer près de l'endroit qui nous a le plus touchés au Maroc : « le puits d'Aïcha ».
Nous avons la surprise d'y trouver un fourgon anglais. Nous continuerons la piste pour trouver un endroit plus ensoleillé le matin.
Nous finirons cette magnifique journée par un apéro dînatoire autour du feu.
A Foum el Hassan, c'est une remontée très difficile de l'oued pour le Randger, dans les galets, jusqu'au bivouac.
Mais les dromadaires nous récompensent !
Difficile aussi pour nos jambes, d'aller jusqu'à des gravures que nous aurons la joie de découvrir par nous-mêmes !
Sur ces 2 journées, nous aurons marché plus de 8h !
Et le 11 janvier, départ pour la Mauritanie via le Sahara Occidental !
Comme nous ne sommes pas raisonnables, nous nous arrêtons encore sur un site rupestre, mais nous ne photographions plus que les « éléphants, rhinocéros et girafes ».
Et des dromadaires !!!
Arrêt technique à Guelmine qui s’avérera particulièrement sympa : anik dégotte un couturier pour la réparation du sac de parapente !
Ce tailleur est sourd et muet mais en fait, cela nous permet de communiquer avec lui presque normalement !
De plus, après une longue recherche à pied (Guelmine est une grande ville), nous retrouvons notre sympa restaurateur.
Nous prenons une route, nouvelle pour nous, qui nous emmène au cœur du Sahara Occidental, à Es Smara, et nous aurons un bivouac tout à fait particulier qui nous permet de lancer un concours :
pour quel film ont été construits ces décors ???
Allez, un dernier site rupestre, enfin LA girafe !
Et nous voici à Smara, moderne comme toutes les villes du Sahara Occidental.
Traversée difficile, comme d'hab, de Laayoune
et à Boujdour, nous apportons une photo d'il y a 4 ans à un restaurateur qui nous offrira une portion à emporter de ragoût de pieds de chameau !!! Anik a mangé, pas mauvais !!!
Depuis que nous sommes dans le Sahara Occidental, nous sommes contrôlés par l'armée et la police à chaque entrée et sortie de ville, ainsi qu'à chaque arrêt, même au milieu de rien !!!
La monotonie des 1.400 km de désert est entrecoupée de découvertes !
Nous voici à Dakhla, dernière ville avant la frontière mauritanienne.