117 Nov. 12-mars 13 : Maroc, Mauritanie, Sénégal
Pour les photos, voir les albums AO Afrique de l'ouest !!!
15/11/12 - 1er acte
Bonjour,
Tout d’abord, un grand merci aux amis qui sont venus ns dire au revoir, à ceux qui ns ont remis des petits cadeaux, pour ns ou à donner en voyage… Merci aussi à « Avenir Caravane » aux Angles qui ns a fait un prix, grâce à Mme Sattler, sur le bloc électronique qui risque de ns lâcher…
Après une visite aux amis d’Eyguières, traversée de la France et de l’Espagne rapide et humide, sauf une journée paradisiaque de balade à Cabo de Gata…
Traversée houleuse d’Algerisas à Tanger : tempête, mer déchaînée… et ns voici au Maroc ! C’est déjà l’Afrique : des gens, des ânes, des moutons,… même sur l’autoroute !
Les 2 1ères journées sont consacrées aux tâches administratives : pas très enrichissant (enfin, ça dépend pour qui !) mais obligatoire pour la suite du voyage.
Rabat et l’ambassade de Mauritanie : « il faut tjs avoir une petite femme sur soi » ! bien que Fred ait eu le n°65, il est passé bien avant ses congénères car c’est Annik (qui avait le n°5 chez les femmes !) qui a pris les 2 passeports et demandé les 2 visas, car si Fred avait dû attendre son tour, on en avait pour 3h !
Mais les démarches ont du bon : on y a rencontré Alain et Marie-Yolande, qui vivent une partie de l’année au Sénégal, et un autre Alain au Burkina, et on les reverra sans doute !
Notre 1ère nuit marocaine « sauvage », ds une nature fabuleuse, est interrompue vers 19h : « trop dangereux, vs ne pouvez pas rester là ! ». C’est le Maire, puis le Commandant de Gendarmerie (alors qu’on s’était installé ensuite à la sortie de la ville) qui viennent ns déloger et ns obliger à dormir près de la mosquée, au milieu des chiens errants hurlants et des camions qui passent sur la route !
Ns continuons à rouler sur des successions d’immenses plateaux agricoles, avec de temps en temps des lames de rochers, et au fond l’Atlas.
Aux environs de Marrakech, ns prenons, sans le savoir, la vallée du Zate où ns étions allés ns balader avec les Beau en 2008 ! Difficile de trouver un endroit pour s’arrêter car la route est étroite, sinueuse et entre des falaises. Enfin, une petite carrière ! A côté, Ahmed ns montre de suite où on peut prendre de l’eau et il ns offre le thé à la menthe. Fred fait le tour de ses cultures avec lui et revient avec des grenades. Le lendemain, après notre balade matinale d’une petite heure, nouveau petit déjeuner : Ahmed ns a préparé des œufs durs et du thé à la menthe ! Il veut ns faire le tajine à midi (ns lui avions donné des poivrons de notre jardin) mais ns lui disons que ns devons avancer mais que ns reviendrons (pourquoi pas ??? Inch’allah !). En sortant de la vallée, des gendarmes, à cheval, en voiture et à pied, partout ! C’est le Roi du Maroc qui vient chasser dans sa réserve royale ! Des milliers de personnes réquisitionnées !!!
Col de Tichka : paysages grandioses, vallées profondes, sommets de toutes les formes, villages qui se fondent ds la nature, oasis… Ns voyons nos 1ers touristes en 4X4, et les hommes qui labourent avec leur araire moyenâgeuse tirée par 1 ou 2 ânes… Les paysages sont lunaires et les sommets enneigés culminent au loin… Ns trouvons des perpendiculaires où ns passons des nuits tranquilles, froides, sous un ciel étoilé.
En fait, ns rejoignons, par des petites routes, Taliouine où devrait se trouver notre copine briançonnaise Natacha. Mais ns n’avions pas pris son n° de tél (merci Pat et ses gars pour la recherche !!!) et en profitons pour découvrir le pied du massif du Siroua : grandiose ! De +, ns arrivons au moment de la récolte du safran (hé oui, Joëlle, quelle chance !) et c’est magnifique de voir travailler ces femmes ! L’une d’elles, Jamila, ns invite à boire le thé et manger des amandes et de la galette trempée ds leur huile d’olive : comment les remercier de tant de gentillesse !!! 3X par jour au moins, ns sommes invités à boire le thé ! Partout, ils emportent ce précieux liquide et ns en offrent ! Ns repartons aussi de chez Jamila avec du safran qu’ils ont récolté : encore merci ! On leur enverra les tirages des photos dès demain !
Ce 14 au soir, soirée briançonnaise à parler voyages au « camping du Toubkal » : puis, chacun reprend sa route ! à bientôt...
P.S. Bien que Choupette ait peur de tous les bruits et odeurs africains, elle a quand même coursé une famille de Phacochères et un varan !!!...
29/11/12 - 2ème acte
Sommes au Sénégal, au sud de Dakar. Tout va bien mais de grandes interrogations sur la poursuite du voyage ! Ns hésitons à poursuivre vers le Burkina... mais ns vs tiendrons au courant de nos décisions. En attendant, quelques photos de Mauritanie ds l'album... à bientôt…
11/12/12 - 3éme acte
Petit retour en arrière pour résumer la fin du Maroc et la Mauritanie !
Sur la route vers la Mauritanie, ns avons rencontré lors d’un bivouac, vers Agadir, Barek et sa famille (voir photos) : si son look (barbu) ns a un peu fait peur au début, il s’est avéré particulièremt accueillant et ns a fait promettre de rester quelques jours chez lui au retour, promesse que ns tiendrons, ainsi que celle d’aller voir Ahmed ds la vallée du Zat et Jamila ds le Siroua) ! Passage étonnant à Dakhla où ns tombons sur des dizaines de ccars (on aurait dit Véragne !) alors que cela faisait des centaines de km que ns n’en voyions plus, même pas de touristes ! La frontière mauritanienne : le fameux « no man’s land » où les cailloux, le sable et les carcasses de voitures se mêlent ! la trace est difficile à trouver mais ne pas la quitter car terrain miné au sens propre.
Traversée rapide de la Mauritanie où ns n’avons pas trouvé l’hospitalité escomptée (peut-être au retour vers l’Adrar ?) mais malheureusemt beaucoup de déchets le long des routes près des villages… Peut-être sommes-ns inconscients mais ns avons passé des bivouacs, seuls ds le désert de dunes oranges, comme on peut les rêver… Autre danger : celui de quitter la bande goudronnée et de se retrouver ensablés (creuser à la main et plaques de désensablemt). A Nouakchott, ns apprenons 2 choses : l’enlèvemt d’1 Français et que le visa du Mali ne se prend plus à la frontière. A l’ambassade du Mali, ns créons la polémique entre ceux qui ns déconseillent absolumt de traverser leur pays et le vice-consul qui ns dit que les dispositions auraient été prises et qu’il faut traverser en convoi… Encore faut-il trouver des gens prêts à traverser ce pays…
Pour éviter le piège du bac de Rosso, sortie de la Mauritanie par une piste poussiéreuse de 100km le long d’une digue sur le fleuve Sénégal : toutes sortes d’oiseaux et phacochères à volonté ! Passage de la frontière sans problème si ce n’est que ns avons 1 autorisation de 48h pour le véhicule et que ns devons ns rendre à Dakar pour les papiers. Visite rapide de St Louis : calèche, hydrobase et musée de l’Aéropostale.
Dakar : circulation anarchique autant qu’hétéroclite, 5h ds les bureaux de la douane pour 1 tampon – no comment !
Autant de personnes ns rencontrons, autant d’infos différentes ns obtenons sur l’état des routes au Mali. Maintenant, 1 chose sûre : impossible, voire interdit, de prendre les routes auxquelles ns pensions, et celle + au sud (pas tellemt + sûre) est impraticable pour le ccar. Notre décision est prise : ns resterons au Sénégal, puis en Mauritanie, quelque temps avant de visiter doucemt le Maroc. Dommage pour le Burkina-Faso et le plaisir que ns aurions eu… !
Ns vivons des moments sympas : Lac Rose avec les ramasseurs de sel – 6h/jour ds l’eau aussi salée que la Mer Morte pour ramasser le sel ds des seaux et rigolade avec les vendeuses qui se filment ! Saly : à part les retrouvailles avec Alain et Marie, la ville est truffée d’hôtels et de blancs ; par contre, hier, moments sympas avec les vendeurs locaux près desquels ns avons passé la nuit…
Ns sommes accueillis actuellemt en face de l’hôtel de la Plage (http://hoteldelaplagejoal.com ) à Joal (village de L. S. Senghor) et continuerons la visite de ce pays accueillant (sauf moustiques…)…
4ème acte : à la recherche de l’école de Thialé !
Sur les conseils du proprio de l’hôtel de Joal, ns allons ce dimanche 2/12 à la messe sur l’ « île aux coquillages » ou Fadiouth. Il est 8h30 qd ns arrivons à la passerelle à traverser pour accéder à ce village plein de cochons, C très tôt pour les Sénégalais et du coup, ns ne sommes pas assaillis par les guides, les vrais et les pseudos, et ns pouvons profiter tranquillemt de la visite (tant pis pour le boulot que ça génère…). Le sol est recouvert de coquillages, comme le sont les tombes du cimetière qu’une 2ème passerelle permet de rejoindre. Ns faisons du lèche-vitrine : « Leroy Merlin », « Carrefour », même « Intermarché » (de La Fare en Champsaur !), noms des boutiques de souvenirs. La messe : les chants de la chorale accompagnent les belles robes et les coiffes colorées des femmes, et les beaux habits des hommes.
Le 1er lundi du mois, l’instit n’est souvent pas là (il est parti chercher sa paie !). Dans Joal, le ccar est sur le chemin de 3 sœurs qui s’approchent tout doucemt. Dès que Choupette sort, elles s’envolent comme des moineaux et doivent refaire le travail d’approche. Enfin, l’effet Choupette sera de courte durée car elles sont rejointes par 5 ou 6 garçons qui passeront un moment avec ns. Les filles, + persévérantes, viendront même faire les courses avec ns et ns ferons découvrir un souk que ns ne soupçonnions même pas ! Elles s’installeront au retour ds nos fauteuils : souvenirs, souvenirs… Il faut dire que vers les pêcheurs, les plages sont immondes : ns trouverons ensuite un coin perdu, vers Mbodiène, où ns passerons 2 jours à ns balader entre les plages propres et la mangrove pleine d’oiseaux !
Ensuite, ns ns attelons à une rude tâche : essayer de trouver le village de Thialé, où l’instituteur a des contacts avec notre nièce Amélie, institutrice en Saône-et-Loire ! Sur la route, ns apercevons des femmes qui travaillent aux champs. Poussée par la curiosité, Annik va les voir. Elles ramassent les cacahuètes. Elles réclament « le mari » ! Fred vient les filmer, puis visite du ccar. Quelle émotion qd elles montrent leur étonnemt et leur admiration devant tant de confort ds un si petit volume ! Jamais de sentiments négatifs ni de jalousie, bien au contraire ! Elles sont heureuses de voir ça et ns félicitent d’avoir la chance de posséder toutes ces merveilles !
Thialé dépend de la région de Fatick. A l’hôtel de ville de Fatick, ils ne connaissent que « Thiaré » et pensent qu’on a mal compris. A Thiaré, pas d’école ce vendredi après-midi et le fils du Directeur ne connaît pas l’instit « Aliore Ndao » que ns recherchons. Après discussions entre eux, il s’avère qu’il y aurait peut-être, à une 20taine de km ds la brousse, un village de ce nom. Ns tentons d’y aller mais la piste est étroite et sablonneuse, le ccar a du mal… Ds le doute, ns faisons ½ tour. Ns passons la nuit au salar de Fatick, sous les eucalyptus et sous les regards souriants des charretiers et de leurs nombreux passagers. Ns allons ns balader pour voir d’où ils viennent : ns traversons courageusemt, surtout pour Choup, d’énormes troupeaux de zébus, aux énormes cornes, qui s’avèrent appartenir à des nomades peuls. A minuit pile, quelqu’un tourne autour du ccar. Choup, en bon chien de garde, grogne et aboie ; C surtout une bonne chienne peureuse ! Fred prend une grosse voix : « Qui est là ? » La personne, surprise et apeurée, ns répond, comme c’était arrivé à Saly avec Ibrahim : « C’est moi ! » C un homme qui ns explique qu’il rentre à son village ! Ns lui disons « Hé bien, à demain ! » et il ns répond merci ! Le lendemain, au cybercafé de Fatick, tout le monde s’attèle à la tâche et ils finissent par confirmer ce que les gens de Thiaré ns avaient dit. Sachant que la piste passe par Ndiob, à 8 km de ThiaLé, ns la reprenons et parcourrons les 15 km nécessaires avec quelquefois bien des difficultés.
Ndiob : ns devrons laisser le ccar seul, le temps de prendre une charrette pour aller à Thialé (car la piste est carrémt impraticable pour le ccar), et ns sommes accueillis par l’abbé Eric, ds la cour de l’église, où ns resterons finalemt 4 nuits ! Samedi : ns louons une charrette pour Thialé et ns rencontrons enfin Aliore, l’instituteur ! Ecole fermée mais Aliore ns présente aux habitants de ce petit village. Samedi soir : messe à Ndiob (on dort juste à côté de l’église !). Dimanche, 3 km, que ns faisons à pied, pour atteindre Farar où Eric officie aussi. Ds les 2 cas, à la messe, ns aurons eu la chance d’entendre des chants magnifiques. De +, Eric ns convie à partager un repas sénégalais.
Lundi, retour à Thialé en charrette pour rencontrer les élèves. Ns assistons et filmons même les cours, pour montrer aux élèves d’Amélie, et aux autres d’ailleurs, les conditions de travail, aussi bien des enfants que des enseignants. Annik reprend un peu de service avec la 2ème classe dont l’instit est parti prouver la « non fictivité » de son poste. Ns ne ns lancerons pas ds le débat de l’utilité d’une aide importante à l’école, comme au village, comme à l’Afrique entière ; ns n’avons déjà pas le même point de vue, Annik et Fred, comme d’ailleurs qd on discute avec Eric ou Aliore : ils n’ont pas la même approche… Du coup, ces 4 jours passés à Ndiob ns ont permis d’assister aux scènes de la vie quotidienne, tellemt loin de notre façon de vivre… et de celle des lieux touristiques ! Lors de ts nos déplacemts ds le village, ns sommes suivis par des ribambelles d’enfants qui ns appellent « toubabs » et, surtout, qui appellent Choupette, connue comme le loup blanc avec sa « couverture ». Car partout où ns passons, depuis notre entrée au Sénégal, tt le monde pense que les poils de Choup sont une couverture car ici, les chiens ont le poil lisse ! Ns devons tirer son pelage pour montrer qu’il s’agit bien de ses poils !!! Elle commence d’ailleurs à en avoir marre !!!
Mardi 11/12, ns avons repris la route vers le lac Rose où ns avons apporté les tirages des photos que ns avions prises : moments sympas… Puis la « Petite Côte » où ns avons déjà nos habitudes : repas avec nos copains Alain et Marie (Sénégalaise) qui ns a fait un excellent « teboudiène », bivouacs à Mbodiène, au bord de la plage, où ns avons fait des balades, notamment vers le port de Joal (âmes sensibles s’abstenir ! beaucoup de monde, d’odeurs et d’immondices !). Ce mercredi 19/12, ns reprenons la route, direction Kidira, à la frontière du Mali.
05/01/13 – Sénégal : suite et fin !
Départ vers l’est, donc vers Tambacunda et Kidira, par la RN1 qui, au début, est vraimt catastrophique : comment laisser une route aussi fréquentée se dégrader à ce point ? Ns étions tombés en panne de gaz et à Kaolack, il ne ns a fallu pas moins de 4 stations d’essence et 6 commerces pour en trouver une… à ½ remplie !!! Pendant ce parcours du combattant, ns ns coltinons un gars censé ns aider. Même si ce n’est pas grâce à lui que ns trouvons la fameuse bouteille, il veut ns vendre un collier en hématite à 5.000 Fcfa comme salaire. Ns lui en donnons 1.000 pour son « boulot » mais il veut quand même ns vendre le collier ! Finalemt, ns ns retrouvons avec le collier… pour 2.000 F pourboire compris ! Allez comprendre…
Chaque arrêt ds la nature ns donne l’occasion de rencontres toutes plus formidables les unes que les autres. Un matin, ce seront 3 enfants d’un campemt de nomades peuls. La + grande, 14-15 ans, est d’une beauté à couper le souffle ! Dommage que la langue ns empêche de partager nos cultures… + tard, C un village de peuls sédentarisés. Cette fois-ci, grâce à un instituteur en vacances, ns aurons des explications sur leur mode de vie. Ns rencontrerons la quasi totalité des habitants : l’ancien chef de village, son père (+ de 80 ans) ; le chef du village, son oncle ; l’homme le + cultivé qui a préféré, ds sa jeunesse, rester au village plutôt qu’aller en France comme lui proposait son père ; le + riche, càd celui qui a le + gros troupeau de zébus ; de belles adolescentes d’env. 17 ans, déjà mariées… comme l’est ce jeune étudiant de terminale, qui a déjà 1 enfant à 20 ans… De même, l’instit, pourtant conscient du problème de la surnatalité, n’a pas pu résister au poids de la culture et de la tradition et, presque contre son gré, il a pris femme et se retrouve à 40 ans avec 5 enfants…
Pendant la recherche de mégalithes (que ns ne trouverons d’ailleurs pas !), ns avons rencontré un directeur d’école qui ns fait visiter toutes les classes (en dur comme en paille…) de son établissemt franco-arabe. Il est à la recherche d’une classe ou d’une école pour que les élèves correspondent : avis aux amateurs !
Tambacunda ! Ns ns arrêtons ds le parc d’un hôtel 4 étoiles. 4* pour le prix, C sûr (12€/nuit), alors que ns sommes garés ds les immondices qu’ils viennent eux-mêmes déposer… Mais ça ns a permis de charger les batteries des caméscopes, de faire la lessive et le plein d’eau. A ce prix, ns n’avions accès ni à la piscine, ni aux douches, mais celle que ns prendrons ds le ccar aura l’avantage d’enlever la poussière des routes !!!
Après avoir traversé le parc animalier de Niokolo-Koba, sans animaux à part quelques singes et phacochères (et la très belle biche de Noël des Morisot – voir photo), ns partons à la recherche des chercheurs d’or du fleuve Gambie. Après quelques aller-retours, ns trouvons la piste mais son état ns oblige très vite à continuer à pied, par une chaleur torride. Heureusemt, ns serons pris en stop par des motards… qui sont en fait les chercheurs d’or que ns cherchons !!! La fièvre de l’or a transformé un petit village de pêcheurs en une ville de + de 12.000 habitants où 1 seul mot règne en maître : OR !!! Drôle d’ambiance quand même ds ce village… Ns sommes autorisés à filmer mais juste certaines activités. Par contre, ns ne pourrons pas filmer celles où l’or est récupéré grâce au mercure, ni l’endroit d’où proviennent les pierres contenant l’or…
Les nuits sont en général calmes et fraîches. Après avoir décoré le ccar et fait un petit réveillon tranquille ds la nature, vers 2 h du matin, ns devons déguerpir… Il est vrai que ns aurions pu ns en douter car qd ns ns sommes couchés, la forêt était déjà en feu derrière une colline. D’après la direction du vent, le feu ne ns semblait pas menaçant. Ns étions un peu excités, comme pour une coulée de lave ! A 2h du mat, ns sommes réveillés par un fort crépitemt et la fumée qui ns prend à la gorge. Le ciel est rouge. En fait, le feu a repris, sauté la colline et le vent le pousse rapidemt vers ns.
Ds l’est, les villages sont de + en + rares et vivent en autarcie, comme ce village peul où ns serons invités. En + du bétail, ils ont des potagers arrosés par l’eau des puits.
A la frontière du Mali, ns gymkanons entre une centaine de camions.
Ns pouvons décerner le prix de la ville la + sale à Bakel. Il faut marcher ds les ordures pour visiter le fort Faidherbe, la Tour, la maison Caillé, avec un vent qui fait voler la poussière et les sacs plastiques qui viennent se plaquer sur vos jambes…
L’est est beaucoup + islamisé ; les femmes portent le foulard ; jusqu’à 4 mosquées par village dont 1 ou 2 en construction, payées par l’Arabie Saoudite, d’après l’abbé Etienne qui ns accueille à Matam. Comme c’était le cas à Bakel, au bord du fleuve Sénégal, la vie est très animée : lessive, toilette commune des gens, des moutons et des chevaux, bien sûr à côté de monceaux d’ordures…
Après Matam, ns quittons la RN2, pleine de trous (ns n’aurons jamais passé la 3ème !) pour 80 km de pistes où le ccar a bien failli s’ensabler + d’1 fois ! Ns sommes vraimt ds le Sahel : troupeaux de vaches faméliques sur un terrain balayé par les vents de sable, sous une chaleur écrasante, hommes en bleu…
Traversée de Touba, la Mecque de l’Afrique, 2 jours avant le Magal, la + grande fête religieuse qui réunit près d’un million de personnes ds ce petit village à la mosquée démesurée… Touba : une marée humaine ; charrettes, bus, taxis collectifs surchargés et ds un délabremt total… Du fil à retordre pour ne pas abîmer le ccar… Question santé, chaque année, de nombreux cas de choléra sont recensés…
Retour vers des lieux où ns ns retrouvons comme chez ns : Fatick, Mbodiène… il faut vraimt peu de temps pour acquérir des habitudes !
En remontant à St Louis, un arrêt à Lompoul Mer (merci Pat !) où ns vivrons 2 jours très sympa en compagnie de nombreux enfants, sur des plages propres où ns assistons au va-et-vient des pirogues des pêcheurs.
Après 2 nuits à St Louis, retour en Mauritanie le 6/1/13 par le barrage de Diama…
Si ns n’avons pas été subjugués par la faune et les paysages sénégalais, si la vie est chère, si le réseau routier est souvent lamentable, il faut bien reconnaître que ces inconvénients sont largemt compensés par un accueil, une gentillesse désintéressés, des Sénégalais !
18/01/13 - Mauritanie : retour sympa !
Après un dernier tour à pied de l’Ile, traversée du Pont Faidherbe, et un marché local grouillant et odorant à St Louis, ns prenons la route pour la frontière mauritanienne. Police, gendarmerie et douane sénégalaises ns feront les papiers rapidemt, avec sourires et mots gentils en prime, comme tout au long de notre séjour au Sénégal. Traversée du fleuve Sénégal sur le barrage de Diama. Ns passons la frontière mauritanienne avec autant de facilités.
Les 40 1ers km de piste sont communs avec l’aller. Ns croisons un rallye 4X4 portugais encadré par des automitrailleuses… Au 3ème poste de contrôle, ns devons prendre La décision : soit la digue qui mène à Rosso, comme à l’aller, soit tenter une piste + courte mais + dure d’après les gens rencontrés. Il est 18h. Le militaire, pensant que ns allons continuer à rouler, ns donne son n° de tél. perso en cas de problème… Cela ns confirme notre décision de dormir ici, à son + grand soulagemt. La nuit porte conseil. Le lendemain, 7 janv., ns décidons de prendre la piste la + courte, surtout pour éviter les 50 km d’extrêmemt mauvais goudron au nord de Rosso.
Ns partons assez tôt. Les 4 1ers km sont carrémt défoncés, + que limites pour le ccar (ns étions avertis). Puis, C une piste large, plane, sans trous. Anik s’en réjouit : touchons du bois ! Ensuite, C une route en construction. Mais le douanier avait dit à Fred : « ne prenez pas la nouvelle route mais la déviation à gauche ! ». Ns voyons une piste à gauche mais ns sommes tellemt bien où ns sommes… Un doute s’installe quand même car au début, ns voyions quelques voitures mais maintenant ns sommes seuls au milieu des véhicules de chantier ! Un chauffeur ns confirme que ns devons absolumt prendre la piste. Si le début n’est pas en si mauvais état, les 20 derniers km (sur 32) ont bien failli avoir la peau du ccar ! Des bancs de sable profond et mou sur des dizaines de mètres ns font carrémt caler et retiennent prisonnier le ccar ! Heureusemt, à chaque fois, ns arrivons à ns en sortir… Quelquefois, ns devons rouler ds les ornières des camions en raclant le dessous du ccar sur la terre et les cailloux ! Ns savons maintenant que la nuit ne ns a pas porté bon conseil mais trop tard pour faire marche arrière ! Après 2h30 d’enfer (pr, rappelons-le, 30 km !), à un poste de contrôle, ns apprenons que le goudron n’est plus qu’à 2 km : sauvés ! Restons positifs et avouons que ns venons de traverser des paysages magnifiques de dunes orangées avec dromadaires et méharistes !
Pour rejoindre Atar, ds le massif de l’Adrar, longue route (goudronnée pour Jacques Chirac) plane, droite et fortemt ventée (bien sûr de face !). Encore quelques magnifiques dunes pour égayer cette monotonie. 30 km avant Atar, alors que ns ns étions juré d’épargner le ccar, ns prenons la piste pour l’oasis de Tergit. Encore une fois, C une déviation car une route est en construction. Du coup, 12 km de mauvaise piste qui feront croire aux gens que ns avons forcémt un 4X4 ! hé bien non !
Ns ne regretterons pas d’avoir insisté car ns avons passé 2 journées sensationnelles !
Tergit (ou Terjit) : petite oasis blottie entre les falaises d’un oued, ds un décor fabuleux de sommets tabulaires que les dunes, toujours orange, semblent voulir ensevelir ! Ns visiterons la palmeraie où, paradoxalemt, ns devrons payer 3€/pers. à son propriétaire alors que ce dernier, le lendemain, ne ns demandera qu’1,5 € pour ns emmener, lors d’une randonnée de 4h de marche, voir 2 sites de fines et gracieuses peintures rupestres : un pur moment de bonheur ! Ns rencontrerons aussi, grâce aux élèves, l’instit qui viendra ensuite discuter avec ns au ccar. 2 ou 3 balades ds ces merveilleux paysages, et ns partons pour Atar, beaucoup – sympa et + touristique (bien que le tourisme ait énormémt diminué ces dernières années). Ns voulons absolumt voir Chinguetti et, pour trouver 1 taxi, ns devrons courir la ville.
C avec un Anglais du camping que ns partons le 12/1 vers Chinguetti (80 km). A 25 km, ns sommes arrêtés par des camions militaires et automitrailleuses qui sont en train de sécuriser la passe pour un convoi de Total. La passe, C une route raide, à flanc de falaises, au-dessus d’un profond canyon où, ds les westerns, les Indiens attaquent les caravanes. C pareil pour ns mais il y a déjà la cavalerie ! Après que la dizaine de véhicules militaires est passée 1 par 1, ns reprenons la piste pour Chinguetti.
Chinguetti : 2 villes – la nouvelle posée sur un désert de cailloux ; et l’ancienne ds les dunes qui sont en train de manger les dernières maisons. Ns voyons la fameuse mosquée en pierres sèches et la vieille ville en état de décomposition et d’ensablement avancé. Encore une fois, les touristes sont très rares et ns serons seuls, avec l’Anglais, à visiter ce « joyau du Patrimoine Mondial de l’UNESCO ». Ns ferons des rencontres, C vrai, à l’origine, mercantiles, mais qui s’avèreront sympas, et presque désintéressées : Amar, un groupement de femmes du village, et surtout Fatima, jeune fille aussi intelligente que belle, qui fait des études et qui a plein d’idées pour le développemt de sa ville. Ns n’irons pas voir Fort Sagane (qu’on avait déjà visité… en Tunisie !!!).
Les 3 jours qui suivent seront un long transfert jusqu’à Nouadhibou, via le camping, toujours aussi sympa, des Océanides à Nouakchott, où ns rencontrerons un groupe de jeunes, revenant comme ns du Sénégal, dont 2 Embrunais ! Visite du tout nouveau et intéressant musée du P.N. du Banc d’Arguin. Ns dépenserons nos derniers ouguiyas au resto à Nouadhibou : il ns en reste si peu que pour pouvoir prendre un plat chacun, anik devra vendre un petit parfum à des jeunes filles de bonne famille !
Après la frontière mauritanienne, ns ns lançons, seuls, ds la traversée du terrible no man’s land : 3.5 km coincés entre bancs de sable et mines ! Passage long et pointilleux de la frontière marocaine – le ccar aura droit au scanner : rassurez-vs, il va bien !
Grâce au point GPS donné par un Italien rencontré à Atar et revu à Nouadhibou, ns avons passé 2 jours seuls ds une magnifique baie face à Dakhla d’où ns vs envoyons quelques photos et ce texte. Ns pouvons dire que ces 10 jours passés en Mauritanie se sont avérées extrêmemt enrichissants et sympathiques, grâce à la beauté de ce pays et aux rencontres que ns y avons faites, aussi bien des autochtones que de voyageurs. Ns y reviendrons ! mais en 4X4 ! n’en déplaise aux écolos !
31/01/13 - Maroc : magique !
Au Sénégal, ns avons trouvé l’accueil, en Mauritanie les paysages : le Maroc allie les 2 !!!
L’aventure, la vraie, est finie. Maintenant, ns allons aborder ces 2 mois au Maroc, normalemt sans stress et sans surprise, et allons simplemt tenter de sortir des sentiers battus. C vrai que, dès Dakhla, ns croisons et côtoyons de nombreux « confrères » qui ont tous la bonne idée de se regrouper, et le + souvent ds des campings. A part comme à Mhamid comme ce 31/1, pour pouvoir faire le blog et, avouons-le, laver nos draps A LA MACHINE… !!!, ns dormons toujours ds la nature. Et très souvent, ds des paysages fantastiques ! Ces bivouacs ns donnent l’occasion de faire des rencontres, bien qu’éphémères (mais ceci est notre choix), mais toutes plus émouvantes les unes que les autres. Même si ns ne simplifierons pas notre vie pour autant, toutes ces rencontres ns prouvent vraimt que l’on peut être heureux avec l’essentiel !
A 180km au N de Dakhla, le 21/1, Mohamed le chamelier. Il ns demande de le photographier. Un dialogue minimaliste s’instaure et ns l’invitons à partager notre repas : il appréciera le ketchup sur les pâtes. Malheureusemt, comme pr les Masaïs, ns déclinons son offre de boire du lait de chamelle ! Pdt le repas, si Mohamed est resté imperturbable, ns avons, ns, eu très peur car ds la nuit déjà tombée, ns entendons un gd coup de frein et voyons voitures et camions arrêtés et, ds leurs phares, des dromadaires qui traversaient la route ! N’y en aurait-il pas 1 qui se serait fait renverser ?
A Cap Juby, comme la photo le prouve ( !), Fred aura la joie et l’honneur de côtoyer Saint-Exupéry !
Sur la route, entre les ccars, les camions et le vent, anik a juste le temps de repérer Ahmed, assis sur son caillou, qui semble jouer d’un instrument en gardant ses moutons. Vs avez dit instrument ? Une boîte de conserve, une branche, 2 fils de fer ; avec les doigts une guitare, avec l’archet, un violoncelle ! et de tout ça, des sons magnifiques ! Quand anik demande où est « la fatma ? », il ns invite de suite chez lui. La bergerie et la maison, en planches, posées sur une terrasse creusée ds la falaise à 50m au-dessus de l’océan, ns accueillent pour le thé, la galette et leur beurre ! fred se lance à le goûter, cela ressemble à du fromage fort. Ahmed vit de ses moutons, de la pêche et du ramassage des coquillages, et quand il ns invite à manger à midi, ne pouvant vraimt communiquer et pour ne pas le choquer, ns refusons, de peur des coquillages…
Le 29/1, le hasard d’une rencontre, lors d’une balade ds un oued : Fatima, et ses enfants Omar et Aïcha, près d’un puits. Omar, env. 8 ans, de bout sur la margelle, penché au-dessus d’un profond puits, remplit les bidons. Fatima lave le linge et Aïcha, la petite princesse de 2-3 ans, s’occupe déjà des ânes.
On avait dit sans stress ? Un flash-back : le 28 vers 22h, alors que ns dormions ds un coin très isolé, une Mercedes noire s’arrête, met les warnings, et anik croit voir descendre des gens de la voiture. N’écoutant que son courage, elle envoie fred voir ce qui se passe (elle essaie de se venger de l’éléphant de Zambie !). La voiture démarre, fred l’arrête et il se rend compte que C un couple d’amoureux, illégitime certainemt, qui a eu + peur que ns ! Le monsieur, ds ce monde troublé, dit à fred : « ns ne faisons rien de mal, juste de la musique et on chante, ce n’est pas interdit ! »
Le hasard a voulu que ns passions ds 1 petite ville où Charles de Foucault a vécu. Très difficilemt car le français y est peu parlé, ns trouvons un vieil homme qui ns fait visiter la maison. Maison ? enfin plutôt une maison-église perdue ds le fin fond des ruelles couvertes et sombres. Une fois à l’intérieur, tout s’éclaire : peintures, piliers sculptés, niches… Pensée pour Salim K. !
C ds ces paysages de canyons profonds parsemés d’oasis, de dunes qui viennent s’appuyer sur les falaises ocres, que même les petites balades du matin, accompagnées par Touda, Nejiba et les autres, prennent un caractère exceptionnel.
C vrai que les routes sont souvent étroites et que fred, malheureusemt, a parfois du mal à admirer les Ksour, les casbahs et les vieux villages qui ponctuent notre trajet. Du coup, les arrêts-balades sont fréquents et les km peu nombreux entre 2 étapes !!! Mais ns ne sommes pas pressés !
Soyons honnêtes : ds les zones touristiques, même si C pour leur survie et que ce n’est jamais agressif, les différents rabatteurs, commerçants et enfants sont parfois harcelants. Et C bien pour ça que ns sommes au maximum ds des zones loin de tout !
12/02/13 - Maroc toujours aussi...
Pour rejoindre Mhamid, ns retombons sur le circuit, classique mais superbe, de la vallée du Draa avec sa cohorte de Ksour et casbahs.
Mhamid : ça a changé ? ou notre âge avancé ns a fait tout oublier ? Ns ne reconnaissons rien de ce village où ns sommes arrivés à pied, il y a 11 ans, avec Eglantine, après avoir traversé le Djebel Sagho d’abord, le Bani et les dunes de Chegaga après. Peu de touristes pour l’instant : si C une catastrophe pour l’économie locale, égoïstemt, ns ne ns en plaignons pas… On profite de cette halte technique de 2 jours pour dépoussiérage intérieur ccar, lavage linge, et pour fred, coiffeur (chez Youssef, qui parle très peu le français et qui semble trouver que fred a trop de cheveux pour les ciseaux : maniaque de la tondeuse, il coupe, il coupe et chaque fois que fred dit stop, il répond : «Youssef bon coiffeur !» et fred se retrouve quasimt rasé !). Ns profiterons aussi de l’excellente cuisine locale du seul petit resto ouvert et
abordable, chez Aziz !
M’hamid est très près de l’Algérie et lors d’une balade, ns ns rendons compte qu’en fait, ns filons droit vers ce pays ! D’ailleurs, les guides de Mhamid disent de faire attention car on peut très vite se retrouver en Algérie, sans visa, et risquer des problèmes !
Pensée pour Eglantine qd ns retournons ds les dunes et visitons la casbah, véritable labyrinthe de ruelles étroites qd elles ne sont pas carrémt des tunnels…
Ns fuyons Mhamid, poussés par un vent de sable, ce qui ne ns empêche pas, lors de notre dernier bivouac au pied du Djebel Bani, d’aller, après 2h de montée, voir des ruines d’un village sur un plateau : était-ce un ksar ou ???
Pour faire les 200 km qui ns séparent de Merzouga, 2eme spot de dunes du Maroc, ns mettrons + de 8 jours, non pas parce que le ccar ne fonctionne pas, mais bel et bien parce que les paysages que ns allons traverser sont encore une fois d’une beauté à couper le souffle, et aussi surtout parce qu’à l’occasion de nos bivouacs ns rencontrons des gens aussi gentils qu’insolites pour ns : des nomades, des mineurs et leur cantinière, …
Juste avant Nkob, ville aux 45 casbahs, sur le flanc sud du Djebel Sarhro, ns ns enfilons ds une passe par un col étroit pour chercher notre bivouac. Une famille de nomades, dans 1 khaima et 4 aguitounes, ns accueilleront. Ns passerons une journée avec eux, et 2 nuits, ds notre ccar quand même, bien qu’ils aient lourdemt insisté pour que ns dormions ds l’aguitoune ! Ce qui était vraimt très chouette, C qu’au milieu de ses filles, belles-filles et petits-enfants, Hocine, 86 ans, jouait à l’interprète car il avait gardé de bons restes de français du temps où il s’était engagé ds l’armée…
Un petit bémol à tout ça : lors de nos balades ds les djebels, qd ns voyons d’anciens campemts, ns pouvons voir que la société de consommation les a rattrapés. Partout traînent de vieux vêtemts, des boîtes de conserve, mais beaucoup + grave, des couches pour enfants, et surtout des piles et récipients en plastique…
D’autres fois, au réveil, ce seront des dromadaires tout autour du ccar, et le chamelier content de pouvoir griller une petite cigarette…
A plusieurs reprises, ns avons cherché en vain des gravures rupestres signalées. Le patron d’un hammam où anik est allée se délasser ns en signale à 25km. Ns filons tenter 1 X de + notre chance. Après 10km d’une piste caillouteuse et défoncée, et + d’1h1/2 de recherches, ns jetons l’éponge mais ns avons rencontré des enfants nomades qui ns vendront des trilobites. Au retour, d’autres enfants qui vont à l’école coranique.
Certaines fins d’après-midi, ns les passons avec des dizaines de jeunes enfants dont il faut calmer l’excitation due à notre présence, mais cela reste toujours gentil et amusant…
En ns rapprochant de Merzouga, ns entrons ds le monde de la barytine. Partout, des gens creusent des galeries profondes, certains à l’explosif, d’autres juste au burin et marteau. La barytine est vendue aux pays occidentaux et a détrôné les autres minerais.
Pour enfin voir des gravures rupestres, ns faisons appel à Mustapha à Taouz.
Ns ne regretterons pas notre arrêt de 3 jours aux dunes de Merzouga : fred a eu l’impression de faire du ski de rando quand il s’est attaqué au point culminant des dunes ! la neige doit lui manquer… !!!
Direction Marrakaech, via Ouarzazate et le col de Tichka, si la neige que ns voyons de Merzouga sur le Haut-Atlas ns le permet…
06/03/13 – Maroc : ça sent la fin du voyage…
Bien que ns ns fassions toujours aussi plaisir avec les paysages et les rencontres, ns pensons que ce n'est plus la peine de vs tenir au courant de notre voyage qui devient des vacances... Le temps était à la tempête ces derniers jours et ns pensions avoir échoué en Bretagne... Ns rejoignons les montagnes pour démarrer notre remontée vers le nord via Tafraoute, Marrakech, Chefchouan et Tanger, puis l'Espagne... Ns avons eu le plaisir d'accueillir 2 copines qui ont passé 10 jours avec ns ds les montagnes du Siroua où ns avons retrouvé nos rencontres de notre 1er passage. Merci à tous et à bientôt, maintenant...
01/04/13 – C’EST FINI ! et ce n’est pas un poisson d’avril !!!
Après bien des péripéties (inondations, routes coupées...), mais encore des paysages et des gens merveilleux, ça y est, nous sommes rentrés dans notre beau Laragnais où le printemps tardait à arriver... Quelques dernières photos ds l'album Afrique de l'Ouest 12-13 et il faudra attendre quelques mois avant un autre voyage…