Espagne, printemps 2022

Sur la route de l'Espagne, nous profitons des régions que nous traversons.

Ce petit voyage de 6 semaines commence, fin mars 2022, par la visite de plusieurs sites de parapente, même si la météo n'est pas favorable pour un vol...

D'abord le site d'Oraison (04), près de chez nous

Pendant que certains travaillent, d'autres...

Non, c'est une blague !!! Chacun a sa tâche dans la vie en fourgon...

Nous rejoignons ensuite le pied de la Sainte-Victoire, Puyloubier, où est projeté un film... sur le parapente !!!

Le parking de l'aterro est très sympa pour bivouaquer, en cette fin mars bien calme !

Petite balade pour fred à la montagne de la Ste Victoire : montée au pic des Mouches

en passant par l'ermitage à moitié troglodytique.

Nous continuons toujours vers le sud, vers la Ste Baume et son monastère, surplombé par le St-Pilon

Au bivouac, nous avons la visite d'un pinson des arbres

Petit passage habituel par l'abbaye troglodytique de St Roman, balades à Comps et le lendemain à Beaucaire.

Il ne fait pas chaud et le vent souffle fort  à Seynes, au pied du Mont Bouquet. 

Maintenant, nous prenons réellement la direction de l'Aragon en Espagne. Dans les gorges de la Jonte, nous avons déjà un drôle de réveil...

Aux rochers de Sidobre, il ne fait pas très beau non plus pour aller admirer notamment le Roc de l'Oie...

 mais quelle surprise le lendemain matin !!!

Le temps se radoucit un peu dans les gorges de la Save où nous ferons une belle balade et un beau bivouac.

Nous passerons les Pyrénées, par le col de la Pierre St Martin, carrément dans la neige...

... mais dès que nous redescendons côté espagnol, c'est quasiment l'été !!! Lavage (pour les courageux !) dans le Rio Veral...

... et magnifique balade à la cueva de Susuey, toujours dans la vallée du Rio Veral.

Stalactites et stalagmites rivalisent d'imagination pour faire travailler la nôtre...

 Le parc naturel des Bardenas. Moins tortueux que la Cueva, les formes de ses plateaux, de ses vallées n'en sont pas moins surprenantes.

Tout est là pour nous éblouir.

Depuis le haut des plateaux, c'est un spectacle dont nous ne nous lasserions pas. 

Malheureusement, peut-être à cause de la surfréquentation, les interdits sont nombreux et frustrants. 

 Notre soif de liberté aura un prix : amende pour avoir passé la nuit dans le parc :-(

Si St Roman (Comps) est un passage obligé vers l'Espagne, le petit resto de Sàdaba l'est aussi...

A Luna, trop de vent aussi pour voler ! 

Mais de notre bivouac, nous allons quand même boire le café au "Hogar de Jubilados" (Foyer des Retraités !!!). 

Bivouac avant l'ermitage de San Caprasio.

La dernière fois, nous l'avions atteint  par le nord, cette année par la face sud !

Après les 4h de marche, pétanque au bivouac !

Ensuite, 2 belles nuits à la Plana de Maria, avec sa végétation en "peau de léopard", au-dessus de Saragosse

Il pleuvine et nous en profitons pour visiter Saragosse.

Nous aurons l'occasion de mettre en pratique nos cours d'espagnol : merci Yves PY !!!

Retour au milieu de la végétation "en peau de léopard" !

Nous ne pouvons nous empêcher de monter voir les ruines de la Rueda de Jalon.

Mais le bivouac se fera au-dessus d'Epila... et merci au Randger 4X4 de nous permettre d'atteindre des endroits aussi peu accessibles et tellement tranquilles et sympathiques !

Nous arrivons au nord du Moncayo sous la pluie... Ce matin, le sommet n'est toujours pas visible, encapuchonné de gros nuages...

Beaucoup de touristes, surtout espagnols, comme à Saragosse. Une organisation sans faille, sur la route, puis sur la piste qui montent au sanctuaire. Des parkings de 5 à 100 voitures ! 

Le début de l'ascension se fait dans les nuages

mais après 1/2h, fred les quitte pour apercevoir le sommet. La pente est raide et la neige présente.

Du sommet, magnifique vue sur les vallées, entre les nuages qui se déchirent. Et fred est content d'arriver enfin au sanctuaire du Moncayo et d'y retrouver anik qui boit son éternel "cafe con leche".

Au matin de la 2ème nuit, le sommet nous apparaît dégagé. Et nous voyons enfin une biche ! C'est à peine croyable, nous qui passons des nuits et des nuits dans la nature sauvage, nous n'avions encore vu aucun animal !

La nuit suivante sera l'une des plus belles : Yequera ! avec son château, son église, sa bergerie...

Par une piste de 8.5 km (17 A-R !), nous allons boire le café à Luna, en passant par la ferme château d'Obano

et par les anciennes bergeries disséminées dans la campagne.

En parlant de château, celui de Loarre (à peine visible ci-dessous mais fred le survolera en parapente !) est considéré comme l'un des châteaux médiévaux les mieux conservés d'Europe. Et son survol en parapente (car, enfin, les conditions sont bonnes) rend le vol encore plus fantastique.

Du Belvédère des Vautours à Marcuello, nous avons une vue imprenable et stupéfiante sur les Mallos de Riglos.

Et nous passons une nuit tranquille au pied du château de Marcuello.

En fait, tous les jours sont des occasions de balades plus ou moins importantes, mais toujours agréables, dans de splendides paysages.

Castelflorite, qui fut la dernière fois l'un de nos bivouacs préférés, s'est avéré moins extraordinaire sous la pluie, le vent, les nuages... et surtout les pistes boueuses à l’extrême !

 En parlant de pluie et de boue, le lendemain, nous serons servis ! Merci au 4X4 Randger qui nous a permis de rejoindre Calasanz en empruntant des pistes tortueuses, étroites, raides... et surtout couvertes de boue glissante !

L'énorme muraille de Grisen

soutient le canal impérial de Jalon.

Chaque étape nous donne l'occasion de visiter des villages à pied et de parler un peu avec les gens que nous rencontrons.

Encore une piste difficile où seuls les "tout terrain" peuvent rejoindre le plateau qui surplombe

l'embalse de Santa Ana

Arrêt dans notre endroit fétiche, Castillonroy. Quand les conditions le permettent, nous pouvons sortir le parapente et, après 1/2h de montée à pied, voler avec les vautours. Cette fois, nous nous contenterons d'un café au bistrot associatif.

Heureusement que le Randger a beaucoup de place car le parapente est souvent resté blotti dans son coffre !

Nous filons vers l'est, d'abord sous la pluie et les giboulées, par une route que nous connaissons. Petit arrêt à Valldarques

et nous arrivons à Ager où nous restons 2 nuits.

Une au col près de la Torre de Cas et l'église St Jaume

et l'autre sous la chapelle Mare de Deu de la Pedra, accrochée à sa falaise.

Puis, le beau temps revenu, nous empruntons une piste avec un des paysages les plus sauvages que nous avons vus en traversant la Sierra de Montsec

pour arriver à Amer où fred aura l'occasion de faire du parapente.

Et nous pourrons aussi parler castillan avec des Catalans qui délaisseront leur langue pour communiquer avec nous. Merci Luis et encore merci Yves PY !!!

Voilà un bon mois que nous sommes partis et nous prenons le chemin du retour, via Millau 

et Seynes (Mont Bouquet) où les conditions permettront à fred de voler et, comme par hasard, un dernier bivouac à l'abbaye de St Roman 

et une dernière balade au bord du Rhône jusqu'au marché dominical de Beaucaire.

La conclusion de ce voyage est que l'Espagne intérieure, très sauvage et peu touristique, est loin de nous avoir dévoilé tous ses secrets. Nous aurons l'occasion très vite, nous l'espérons, de retrouver les bivouacs sauvages et enchanteurs que le Randger nous permet d'atteindre, même par des pistes difficiles.